AMÉRIQUE (GUERRE D'INDÉPENDANCE) / BATAILLE... - Lot 8 - De Baecque et Associés

Lot 8
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AMÉRIQUE (GUERRE D'INDÉPENDANCE) / BATAILLE... - Lot 8 - De Baecque et Associés
AMÉRIQUE (GUERRE D'INDÉPENDANCE) / BATAILLE DES SAINT ES. Charles SOCHET DES TO UCHES (1727/1793), chef d'escadre, il s'illustra particulièrement durant la Guerre d'Indépendance où il commandait l'escadre française. Lettre autographe signée à Charles-Marie de La Grandière (1729/1812), vice-amiral, qui commandait le vaisseau Le Conquérant lors de la Guerre d'Indépendance. 2 pp. petit in-4. Paris, 21 août 1782. Bord droit coupé avec perte de la fin des lignes (première page) et du début (seconde). Belle lettre à son retour en France, évoquant le Conseil de Guerre mis en place après la bataille des Saintes [en 1782, Le Grandière avait rejoint l'escadre de l'amiral de Grasse et prit part à cette désastreuse bataille (9 et 12 avril) qui se termina, côté français, par une perte de 2000 morts, 5000 prisonniers et 5 bateaux capturés]. «J'ay bien partagé, mon cher La Grandière, vos peines de corps et d'esprit. Vous devés en avoir été accablé à votre arrivée à Brest, vous [savez] combien nous vous devons [...]. Les lettres du ministre qu'il m'a écrites à votre occasion et [celles] de votre fils, pour lequel je n'ay pu rien obtenir, seulement de faire porter à 800# votre pension qui étoit de 600#, ce n'est assurément pas à beaucoup près [ce que] vous méritiez, soit dit, sans compliment. J'ay enfin obtenu la promesse du Cordon Rouge. [Je vais] être décoré dimanche prochain, jour de la St [?]. La malheureuse affaire de Mr de Grasse est [...] que nous n'avons point de chef d'escadre, que [...] Conseil de Guerre, qu'il demande, ne soye terminé [...] peut être bien long, et nous n'avons pas à notre [...] le temps d'attendre. Je n'ay encore pu voir ma famille et mes affaires depuis mon arrivée en France. L'incertitude où on m'a tenu dans ce pays cy m'a forcé de ne pas l'abandonner. Je compte seulement m'y rendre dans les premiers de 7bre jusqu'à ce [qu'en] plaise à la Cour, de m'employer. Je serai bien charmé, mon cher La Grandière, que vous voulussiez me donner de vos nouvelles à l
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