PETITES AFFICHES DE THÉOPHRASTE RENAUDOT.... - Lot 35 - De Baecque et Associés

Lot 35
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PETITES AFFICHES DE THÉOPHRASTE RENAUDOT.... - Lot 35 - De Baecque et Associés
PETITES AFFICHES DE THÉOPHRASTE RENAUDOT. Dossier de plus de 70 pièces manuscrites (qq. imprimés), seconde moitié du XVIIIe-début XIXe. Mouillures importantes sur l'ensemble des documents, ne nuisant pas cependant à la lisibilité. Les tracas du plus ancien journal de France. C'est en 1612 que Théophraste Renaudot obtient le privilège de tenir bureaux et registres d'adresses, mais doit attendre 1629 pour obtenir l'arrêt du parlement qui donne naissance aux Petites Affiches, premier périodique français, ancêtre du journal des petites annonces et des annonces officielles. Deux ans plus tard, naissait la Gazette. Les Petites affiches et la Gazette étaient vendus ensemble par abonnement; au fil des ans, le premier fut considéré comme l'annexe du second. Au XVIIIe siècle, sous le titre Affiches, annonces et avis divers ou Journal général de la France, les héritiers de Théophraste Renaudot poursuivirent la publication, puis les propriétaires commencèrent à se disputer à tel point que Louis XVI le plaça un moment sous séquestre, et en confia la direction à Vergennes, son ministre des Affaires Etrangères. Journal royaliste, les Petites Affiches prenaient alors le titre de Journal Général de France. Sous la Révolution, il publia la Manifeste de Brunswick mais dès le 11 août 1792, toute trace de politique disparut. C'est alors qu'un certain Ducray Duminil, rédacteur indélicat du journal, s'avisa de débaucher les principaux employés du journal, prit copie des listes des abonnés, ouvrit des bureaux en face de son ancien journal et sous la même enseigne des Petites Affiches, perçut les abonnements par le même encaisseur et servit à la place des authentiques Petites Affiches, la feuille qu'il venait de lancer. Un mandat d'arrêt du juge de paix de la division Lepelletier devait mettre fin à cette escroquerie. En 1811, Napoléon expropria les propriétaires, et partagea le journal en 24 actions, dont 18 lui revinrent; mais à la Restauration, Fouché rendit les actions à leurs propriéta
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